Fanny court malgré la fibromyalgie

Fanny et Léchouille s'entraînent en moyenne deux fois part semaine.

Diagnostiquée depuis 2005, la jeune femme garde le sourire. Petite, elle détestait la course à pied, aujourd’hui elle se lance le défi Alençon-Médavy.

Marcher pour se soigner

En 2005, Fanny Bodier est diagnostiquée atteinte de fibromyalgie. Une maladie qui lui provoque douleurs musculaires et contractures « dans la mâchoire, le fessier et le bas du dos ».

Parfois la douleur est si forte qu’elle a du mal à tenir debout et assise au travail. C’est au cours d’un rendez-vous avec la médecine du travail, qu’on lui conseille de marcher pour solliciter d’autres muscles que ceux endommagés.

Pour l’accompagner, elle décide d’acheter un chien: Léchouille, un cocker couleur caramel. « On allait marcher une heure par jour en forêt, en campagne. » Aujourd’hui, Fanny ne prend presque plus de médicaments. « Depuis que je cours, je reprends possession de mon corps. Même si j’ai toujours un peu de douleurs, je me sens bien. »

Courir en équipe

« J’ai de très mauvais souvenirs de la course à l’école.Un jour, j’entre dans un magasin qui vend des harnais et ceintures pour courir avec son chien. J’ai trouvé l’idée chouette. Harnais, baskets, tenue… J’ai tout acheté sur un coup de tête. »

Comme elle, le chien a pris goût à l’exercice. « Grâce à Léchouille, je force moins sur mes muscles. Dans les côtes ça m’aide énormément. »

Début de la course

Il y a un an, Fanny s’inscrit sur le groupe Facebook Alençon court qui rassemble des coureurs de plusieurs niveaux. Très rapidement, les sportifs déjà confirmés se proposent pour l’accompagner dans ses premières foulées. « J’ai pu bénéficier de conseils sur les étirements par exemple. » Pour Fanny, ce n’est pas le résultat du classement qui compte mais de tenir la durée. La jeune femme ne courait qu’une vingtaine de minutes au début. « C’est l’avantage de ce sport, on évolue vite. » 5, 6, 10, 12, puis 16 kilomètres.

Alençon-Médavy

Depuis peu, elle est capable de tenir 1 h 48 sur le parcours de la course Alençon-Médavy accompagnée de son fidèle Léchouille. « Je me demandais si j’allais tenir. Le fait d’être entourée par d’autres coureurs ça aide moralement, on ne se décourage pas. Je me suis toujours dit : jamais de ma vie, je ne ferai Médavy. »

Mais petit à petit, l’idée de relever le défi a germé. Le 15 avril, elle prendra le départ de la course. Mais cette fois-ci, sans l’aide du toutou.

Dimanche 15 avril, course Alençon-Médavy. Renseignements sur www.alencon-medavy.fr

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